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Fiche mise à jour le 12 septembre 2022
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OLAPARIB - LYNPARZA®

Présentation

Classification médicamenteuse Dosage Photographies
Thérapie ciblée : Inhibiteur des PARP Comprimés : 100 mg, 150 mg Il n'existe plus de forme Gélules

Indications AMM

 

L’olaparib est indiqué chez l’adulte :

 

SEIN :

 

 

Disponible dans le cadre d'un accès POST-AMM depuis le 31/03/2022. Cf. Autres études. 

 

 

OVAIRE :

 

 

 

 

ENDOMETRE :

 

 

PANCREAS :

 

 

 

PROSTATE :

 

 

Disponible dans le cadre d'un accès POST-AMM - Disponible depuis le 30/03/2023. Cf. Autres études. 

 

 

Posologie - Mode d'administration

2 prises par jour, à heure fixe
       
En continu

J1

J2

J3

J4

J5

J6

J7

J28

LYNPARZA 100 OU 150 MG COMPRIMES (la spécialité présentée en gélule n'est plus disponible depuis le 31 mars 2021):

 

Conditions de prescription et délivrance

Effets indésirables

Toxicité Fréquence Grade Surveillance/Prévention
Digestive
Nausées / Vomissements TRES FREQUENT 1 à 3

Surveillance de la perte de poids. Alimentation i) fragmentée en plusieurs repas légers, ii) liquide et froide et iii) moins grasse, sans friture ou épices. Prescription possible de traitements antiémétiques. Adaptation posologique en fonction du grade de toxicité.

Diarrhées TRES FREQUENT 3 à 4

Alimentation pauvre en fibre avec féculents, carotte, banane et éviter fruit et légumes crus, laitage, café et alcool. Hydratation abondante. Prescription possible de traitements anti-diarrhéiques. Adaptation posologique en fonction du grade de toxicité.

Stomatite FREQUENT 1 à 3

Alimentation adaptée en évitant les aliments acides, qui collent et très salés. En prévention, utilisation d'une brosse à dent souple, d'un bain de bouche avec bicarbonate de sodium sans adjonction d'autres produits et éviter les bains de bouches avec menthol. En curatif, prescription possible de bains de bouche avec bicarbonate et antifongique, et de topiques anesthésiants

Dyspepsie / Douleurs abdominales TRES FREQUENT 1 à 2

Facteurs de risques : alcool, tabac, café, repas copieux et gras. Recommander une alimentation fractionnée et le maintien d'une activité physique adaptée. Prescription possible d'antispasmodique.

Hématologique
Anémie TRES FREQUENT 1 à 4

Surveillance de la NFS régulière (mensuelle les 12 premiers mois). Prescriptions possibles de transfusions de culots globulaires ou de traitements par érythropoïétine.

Neutropénie TRES FREQUENT A FREQUENT 1 à 4

Surveillance de la NFS régulière (mensuelle les 12 premiers mois).Prescription possible de G-CSF.

Thrombopénie TRES FREQUENT A FREQUENT 1 à 4

Surveillance de la NFS régulière (mensuelle les 12 premiers mois). Risque hémorragique majoré chez les patients sous anticoagulants oraux et antiagrégants plaquettaires

Neurologique
Céphalées / Vertiges TRES FREQUENT 1 à 2

Prudence lors de la conduite de véhicule.

Dysgueusie TRES FREQUENT 1 à 2

Alimentation tiède ou froid, ustensile de cuisine métallique à éviter

Pulmonaire
Toux / Dyspnée TRES FREQUENT 1 à 3
Pneumopathie PEU FREQUENT

Signes : aggravation d'une toux ou dyspnée (plutôt : "surveillance toux et dyspnée, consultation médicale si majoration des symptomes" Arrêt du traitement

Généraux
Perte d'appétit TRES FREQUENT 1 à 2

Repas fractionnés en plusieurs prise de petite quantité

Fatigue TRES FREQUENT 1 à 4

Activités indispensables et celles qui procurent un bien-être à privilégier, activité sportive adaptée et régulière à encourager

Pour toute information complémentaire concernant les effets indésirables et leur gestion, consulter les « recommandations sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux par voie orale » de l’Institut National du Cancer

Populations particulières et recommandations

Bilan biologique

Surveillance NFS mensuelle

Grossesse et allaitement

Contraception obligatoire durant le traitement et 1 mois après Allaitement contre-indiqué durant le traitement et 1 mois après

Surveillance clinique

Surveillance symptômes respiratoires : dyspnée, toux, fièvre (pneumopathie)

Métabolismes et transporteurs

3A4/5 P-gp
Substrat
Inducteur
Inhibiteur
Voie métabolique majeure / inhibiteur-inducteur puissant
Voie métabolique mineure / inhibiteur-inducteur modéré

Interactions médicamenteuses majeures

Avec les inhibiteurs puissants du CYP 3A4 : Augmentation des concentrations plasmatiques de l’olaparib

Antihypertenseurs et antiarythmiques : amiodarone, diltiazem, verapamil

Antifongiques azolés : fluconazole, kétonazole, voriconazole, etc.

Antibiotiques macrolides : clarithromycine, télithromycine, etc. (sauf spiramycine)

Antirétroviraux inhibiteurs de protéase : indinavir, ritonavir, lopinavir/ritonavir, saquinavir, telaprevir, nelfinavir, boceprevir, etc

Autre: Cimétidine

Conseil(s) :

Association déconseillée en absence de données cliniques. Evaluer le bénéfice risque pour chaque patient.

Avec les inducteurs puissants du CYP 3A4 : Diminution possible des concentrations plasmatiques de l’olaparib

Antiépileptiques : carbamazépine, phénytoïne, fosphénytoïne, phénobarbital, primidone Antibiotiques : rifampicine Autre: dexamethasone

Conseil(s) :

L’association est déconseillée en absence de données cliniques. Evaluer le bénéfice risque pour chaque patient.

Avec les substrats du CYP 3A4 à marge thérapeutique étroite (preuves in vitro): augmentation des concentrations plasmatiques pouvant majorer les effets indésirables des substrats

simvastatine, ciclosporine, alcaloïdes de l’ergot de seigle, fentanyl, sirolimus, tacrolimus, quiétiapine.

Conseil(s) :

Association à prendre en compte

Avec les substrats de la P-gp à marge thérapeutique étroite (preuves in vitro): augmentation des concentrations plasmatiques pouvant majorer les effets indésirables des substrats

Statines

Conseil(s) :

Association à prendre en compte

L’olaparib peut potentiellement être un inducteur de plusieurs CYP et de la P-gp

Contraceptifs hormonaux

Conseil(s) :

Association à prendre en compte: l’efficacité des contraceptifs hormonaux peut être réduite.

Autres médicaments

Aucune étude sur l’association de l’olaparib avec des vaccins n’a été réalisée.

Conseil(s) :

Interactions avec la phytothérapie

Certaines plantes et ou aliments peuvent interagir avec ce traitement. Néanmoins, les niveaux d’interactions dépendront de l’exposition. La quantité consommée, la fréquence, une supplémentation dépassant l’usage culinaire habituel, devront être pris en compte.

Inhibiteur du CYP 3A4 :

 jus de pamplemousse, jus d’orange amère (orange de Séville), ginkgo biloba, curcuma, chardon Marie

Inducteur du CYP 3A4 :

millepertuis, echinacée, kava kava, ail

Pouvant favoriser une immunodépression  :

 curcuma, réglisse