Classification médicamenteuse | Dosage | Photographies |
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Cytotoxique alkylant | 2 mg |
D’autres indications hors-AMM peuvent parfois être proposées, y compris en pédiatrie.
Une prise par jour, à heure fixe, à jeun |
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En séquentiel : 6 à 10mg/m²/j pendant 5 jours tous les mois |
J1 J5 J6 J28 J29 |
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En continu : 2 à 12mg x1/jour (en fonction du poids) |
J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7 J28 |
Maladie de Hodgkin (Monothérapie ou en association) | Monothérapie : 0,2 mg/kg/jour pendant quatre à huit semaines. Association : se référer au schéma thérapeutique utilisé. |
Lymphome non hodgkinien (Monothérapie) |
Tt d’attaque : 0,1 à 0,2 mg/kg/jour pendant quatre à huit semaines Tt d'entretien : posologie quotidienne réduite ou en cures intermittentes. |
Leucémie lymphoïde chronique |
Tt d’attaque : 0,15 mg/kg/jour jusqu'à diminution du nombre total de leucocytes à 10 000 par microlitre. Tt d’entretien : 0,1 mg/kg/jour (traitement possible quatre semaines après la fin de la première cure) |
Disponible en pharmacie de ville.
Prescription hospitalière réservée aux spécialistes en hématologie et néphrologie et aux médecins compétents en maladie du sang.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Toxicité | Fréquence | Grade | Surveillance/Prévention |
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Hématologiques et du système lymphatique | |||
Leucopénie, neutropénie, pancytopénie et dépression de la moelle osseuse | TRES FREQUENT | 2-3 | Surveillance de la NFS régulière. Arrêt du traitement si PNN <= 2G/L Surveillance des signes d’infection et d'hémorragies. Habituellement réversible si le traitement par chlorambucil est arrêté rapidement Adaptation posologique en cas d’infiltration de la moelle osseuse par les lymphocytes ou de moelle osseuse hypoplasique (posologie : max 0,1 mg/kg) |
Thrombopénie | TRES FREQUENT | 1-2 | |
Système nerveux | |||
Convulsions | FREQUENT | Facteurs de risque
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Gastro-intestinales | |||
Nausées et vomissements | FREQUENT | 1-2 | Peu sévères. Surveillance de la perte de poids. Alimentation i) fragmentée en plusieurs repas légers, ii) liquide et froide et iii) moins grasse, sans friture ou épices. Prescription possible de traitements antiémétiques. |
Diarrhée | FREQUENT | 1-2 | Alimentation pauvre en fibre avec féculents, carotte, banane et éviter fruit et légumes crus, laitage, café et alcool. Hydratation abondante. Prescription possible de traitements anti-diarrhéiques. |
Ulcération buccales | FREQUENT | 1-2 | |
Affections des organes de reproduction et du sein | |||
Aménorrhée, azoospermie | FREQUENT | Rapide, 3 à 4 semaines, et définitive |
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Stérilité | FREQUENT | Réversible ou irréversible dans les deux sexes. Contraception obligatoire |
Des leucémies secondaires ont été décrites, notamment après un traitement prolongé.
Pour toute information complémentaire concernant les effets indésirables et leur gestion, consulter les « recommandations sur la prévention et la gestion des effets indésirables des anticancéreux par voie orale » de l’Institut National du Cancer
Insuffisance hépatique : Métabolisation hépatique importante. Adaptation de la posologie en cas d’insuffisance hépatique sévère (Réduction posologique possible). Surveillance accrue des effets indésirables en cas d’insuffisance hépatique.
Insuffisance rénale : Elimination rénale mineure. Adaptation de la posologie en cas d’insuffisance rénale modérée (posologie : 1,5 à 9 mg/jour). Adaptation de la posologie en cas d’insuffisance rénale sévère ou d’hémodialyse (posologie : 1 à 6 mg/jour). Surveillance accrue des effets indésirables en cas d’insuffisance rénale (risque accru de dépression médullaire).
Non dialysable
Patients âgés : En l’absence de données pour les indications oncologiques, prudence chez le sujet âgé et surveillance de la fonction rénale et hépatique.
Population pédiatrique :Aucune donnée disponible dans le RCP.
Autres : Administration non recommandée chez les patients ayant récemment subi une radiothérapie ou reçu d'autres agents cytotoxiques
Avec les vaccins vivants attenués : Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle
Vaccins contre la fièvre jaune |
Conseil(s) :
Contre-indication pendant la chimiothérapie et les 6 mois suivant l'arrêt de la chimiothérapie. |
Avec la phénytoïne et la fosphénytoïne :
Phénytoïne, fosphénytoïne |
Conseil(s) :
Association déconseillée. Examen approfondi du rapport bénéfice/risque Surveillance étroite du patient |
Avec l'olaparib : risque de majoration de l'effet myélosuppresseur du cytotoxique
Olaparib |
Conseil(s) :
Association déconseillée Examen approfondi du rapport bénéfice/risque. Surveillance étroite du patient |
Avec les antivitamines K : augmentation du risque thrombotique et hémorragique au cours des affections tumorales et possible interaction entre les AVK et la chimiothérapie.
AVK |
Conseil(s) :
Contrôle plus fréquent de l'INR. Renforcement de la surveillance clinique |
Avec les immunosuppresseurs : Immunodépression excessive avec risque de pseudo-lymphomes
Immunosuppresseurs |
Conseil(s) :
Renforcement de la surveillance clinique et biologique |
Certaines plantes et ou/aliments peuvent interagir avec ce traitement. Néanmoins, les niveaux d’interactions dépendront de l’exposition. La quantité consommée, la fréquence, une supplémentation dépassant l’usage culinaire habituel, devront être pris en compte. L’intensité de l’interaction peut être évaluée sur le site thériaque (Hedrine)
olivier, luzerne